
Cette étude, pilotée par Gildas Minvielle, le responsable de l’Observatoire économique de l’IFM (Institut Français de la Mode) a été menée auprès d’un échantillon de 5000 consommateurs en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne. Elle démontre, qu’en dépit de la crise sanitaire, la mode reste attractive. Selon les résultats de l’étude, une partie non négligeable (8, 2 pour cent) du panel interrogé en France souhaite même augmenter ses achats d’habillement au cours du second semestre. « Sur une toile de fond en fort recul, puisqu’on estime que l’impact du Covid va faire régresser le marché, de 20 pour cent, une fraction des consommateurs déclare vouloir dépenser davantage en mode, par réaction aux restrictions engendrées par le confinement (le revenge shopping), par plaisir et aussi par besoin. « Une tendance plutôt uniforme entre les quatre pays pris en compte, avec de fortes similitudes entre la France et l’Italie, pays de mode par excellence. La mode conserve un potentiel attractif important », a souligné Gildas Minvielle.