Dans un rapport publié jeudi et intitulé « Lifting the Rug », le think tank Planet Tracker présente les arguments commerciaux de la mode en faveur de la traçabilité de la chaîne d’approvisionnement par rapport à un certain nombre de mauvaises pratiques en matière d’environnement et de droits humain. L’organisation a également publié un rapport évaluant les risques financiers liés au maintien du statu quo dans le secteur du plastique, particulièrement pertinent compte tenu de la législation à venir.
Dans l’analyse de Planet Tracker portant sur 52 entreprises cotées en bourse, 19 entreprises (soit 37 %) ont publié une liste de fournisseurs, et parmi celles-ci, seules 11 entreprises (soit 21 %) avaient publié des fournisseurs au-delà du rang 1. Les approches de traçabilité de la chaîne d’approvisionnement de Patagonia (y compris ses « Footprint Chronicles » divulguant sa chaîne d’approvisionnement), LVMH (et son utilisation de la technologie blockchain Aura) et plus encore ont été documentées dans le rapport.
Seuls 11 % des marques ont publié leurs fournisseurs de matières premières. Le score global de traçabilité des marques était de seulement 19 pour cent en 2021 (contre 16 pour cent en 2020). Planet Tracker a travaillé avec Segura, une entreprise de chaîne d’approvisionnement numérique, pour évaluer les risques financiers et les opportunités inhérentes à la traçabilité de la chaîne d’approvisionnement. Les possibilités courantes de réduire l’impact sont la réduction du fret aérien, la consolidation des fournisseurs et la réduction de la production.
A l’heure où toutes les industries semblent enclines à changer grâce à un consommateur de plus en plus averti et à des législateurs motivés, Planet Tracker veut s’assurer que les investisseurs sont au courant – en détaillant les définitions, les études de cas, les questions à poser et un certain nombre de technologies de la chaîne d’approvisionnement.
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