Dans l’industrie du luxe, deux tendances de fond sont apparues. D’une part, un certain nombre de marques de luxe s’efforcent d’adopter des stratégies d’approvisionnement, de fabrication et de marketing plus éthiques. Par exemple, la marque de produits haut de gamme en cachemire Loro Piana a développé une nouvelle méthode d’élevage des chèvres afin de limiter les menaces sur l’écosystème de la Mongolie, en veillant au bien-être des animaux, à la population locale et à l’environnement.
D’autre part, la demande de luxe éthique augmente : 30 à 40 % des consommateurs de luxe rechercheraient à consommer du luxe éthique et considèrent désormais l’éthique comme un critère d’achat déterminant.
Mais, qui sont ces consommateurs de luxe intéressés par le luxe éthique ? Pour pouvoir adéquatement servir ces consommateurs, les entreprises de luxe devraient disposer d’une compréhension fine des sous-segments de consommateurs de luxe à cibler avec des offres de luxe éthique. Cela leur permettrait de concevoir des propositions de valeur attrayantes pour ces différentes cibles.
L’étude que nous avons publiée dans le Journal of Business Ethics cherchait justement à identifier le profil de ces consommateurs de luxe qui s’adonnent à une consommation éthique de luxe. Sur la base d’un échantillon de 706 consommateurs de luxe américains, nous avons identifié cinq segments, distincts, de consommateurs de luxe, résumés et représentés par cinq personnes fictives, ou personas – Tom, Gail, Ashley, Sarah et Caroline – qui diffèrent par leur degré d’intérêt pour la consommation de biens et services éthiques et de luxe éthique.
Lire la suite sur La Tribune