Extrait :
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R.T. : Chaque saison, de plus en plus de marques demandent à être inscrites au calendrier de la Semaine de la mode de Paris. C’est un moment unique pour l’industrie, une sorte de cérémonie où nous célébrons notre passion pour la mode et la créativité.
En ce qui concerne les inconvénients, j’en citerai deux. Tout d’abord, le coût. Même s’il y a une très grande diversité de budgets, les défilés sont généralement chers. Je pense qu’en cette période très difficile, nous verrons des présentations plus intimes dans le calendrier de la fédération. Elles sont généralement très chaleureuses, ont un caractère spécial et permettent une distanciation sociale.
L’aspect de la durabilité a également été identifié, parfois exagéré car, en termes d’empreinte carbone, la Fashion Week de Paris représente l’équivalent d’un petit festival ou événement musical international. Depuis un certain temps, la fédération est active sur ce thème. La Semaine de la mode de Paris devient de plus en plus verte chaque saison, et nous avons travaillé sur un cahier des charges avec toutes les parties prenantes – marques, producteurs, lieux – afin d’être de plus en plus durables.
En outre, nous développons un outil pour trouver des alternatives plus durables à chaque étape de la chaîne de valeur. L’objectif est d’améliorer le processus de décision, de la conception au démantèlement des décors.
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Retrouvez l’interview en intégralité ici.