Depuis son origine en 2017, la Chaire BALI de l’ESTIA fédère des acteurs précurseurs qui partagent une vision avant-gardiste des challenges à adresser pour le futur de la filière textile: reprendre la main sur l’innovation pour anticiper les nouvelles attentes des consommateurs. Peut-on atteindre les objectifs d’une mode plus durable, plus locale et plus transparente d’ici 2030 comme annoncé par le Fashion Pact en 2020 ? Les initiatives semblent s’accélérer comme le prouvent les deux tables rondes qui se sont tenues toute la matinée.
Autour de la première sur le sujet de la boucle fermée, sujet déjà lancé il y a 3 ans sur place, l’idée est de montrer comment l’on peut refaire de nouveaux textiles avec des anciens. Tandis que la seconde annonçait: quels nouveaux modèles pour aligner création de valeur et enjeux de sobriété ?
L’occasion d’entendre Delphine Lebas (directrice RSE de Petit Bateau), Gauthier Bedek (responsable R&D du Groupe Eram) et Anna Balez (Co-fondatrice et dirigeante de Lizee). Alors que la dernière étude de Fashion For Good mentionne que nous aurions déjà produit suffisamment de vêtements pour se vêtir jusqu’à 2100, les acteurs du plateaux montrent l’importance de repenser son business model et son outil logistique pour réinventer l’industrie et créer de nouveaux business circulaires.
C’est le cas de Petit Bateau qui vient d’ouvrir à Paris un pop-up dédié à la seconde main et à la location et qui a annoncé sur place le lancement d’une nouvelle box en location de vêtements enfants avec Lizee. “L’économie circulaire est en train de transformer le monde de l’entreprise. Nous sommes en train de vivre cela et ça impacte tous nos services, explique Delphine Lebas chez Petit Bateau. Nous voulons devenir le Netflix du vêtement bébé avec cette nouvelle box de location. Pour ce faire, nos entrepôts se sont remplis de machines à laver à ozone pour remettre en location les vêtements que nous avons collectés, soit 160.000 pièces en 12 mois. Ce nouveau service est pour nous une preuve de notre durabilité.”
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