Huit Français sur dix estiment que la production française est un gage de qualité
Cette enquête, menée en février dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1016 personnes décrypte tant les atouts que les enjeux de la mode Made in France. Premier enseignement, huit Français sur dix estiment que la production française est un gage de qualité. La crise sanitaire a encore renforcé la valorisation des circuits de production locaux et favorisé l’attachement aux produits fabriqués dans l’Hexagone. C’est ainsi qu’aujourd’hui, 61 pour cent des consommateurs ont déclaré intégrer des produits Made in France dans leurs achats de mode, au cours des 12 derniers mois.
Pour 58 pour cent d’entre eux, cela représente même un critère prioritaire de leurs actes d’achats, autant pour les hommes que les femmes, de tous âges et catégories socio-professionnelles. Des résultats qui démontrent que le Made in France est devenu un vrai mouvement de fond, doté d’une image positive tant sur le style et la qualité du produit en lui-même, que ce soit un vêtement, un accessoire de mode, du bijou à la chaussure, que sur son impact sur l’économie française.
En effet, une très forte majorité des consommateurs (82 pour cent) estime que les collections et les marques Made in France sont synonymes de qualité : 74 pour cent d’entre eux font confiance aux étiquettes et au label Made in France, qu’ils estiment être porteurs d’éthique et d’éco-responsabilité. Les consommateurs sont également de plus en plus avertis sur le sujet : ils comprennent les véritables enjeux de la fabrication française et s’en sont appropriés les codes. Cette prise de conscience est un moteur dans l’effort des marques pour adopter des processus de production plus vertueux et traçables. Les industriels prennent de plus en plus en compte le lieu et les conditions de fabrication afin de minimiser l’impact environnemental et sociétal de leurs produits, contribuant ainsi à l’évolution de toute la filière.
Un frein reste cependant important à la consommation Made in France, le prix. Pour 52 pour cent du panel interrogé, ce facteur reste l’un des principaux points d’amélioration dans ce domaine.