Initié en septembre 2019, le projet s’est concrétisé grâce au soutien du Défi, en partenariat avec le cabinet de conseil britannique PwC, et s’adresse aux marques membres de la FHCM. Développé en 2020 et testé en début d’année avec la participation de la quasi totalité des maisons figurant au calendrier, cet instrument qui prend la forme d’un logiciel sera utilisé pour la première fois lors de cette Fashion Week. « C’est outil est intéressant, car on parle rarement de l’impact en termes de RSE dans le secteur événementiel. Là, nous allons avoir une vision d’ensemble, allant des effets du CO2 à tout ce qui est économie circulaire », poursuit-il.
Cet outil prend en compte quelque 120 indicateurs clés de performance des marques, impliquant toutes les parties prenantes: maisons de mode, agences de production, agences de presse et de communication, agences de mannequins, principaux lieux accueillant les événements parisiens ou encore institutions. Le tout autour de 12 thématiques liées à l’organisation d’un défilé (transport, décor, logistique, catering, hébergement, communication, etc.).
Les maisons et leur agence de production sont invitées à remplir une sorte de questionnaire balayant tous les aspects de leur organisation durant la Fashion Week, et le logiciel calcule en direct leur impact environnemental leur donnant une image globale de ce que comporte leur défilé. Aux griffes d’ajuster le tir si elles s’y sont prises en amont. Elles n’ont plus dès lors qu’à valider leurs données, qui seront récoltées de manière anonyme par la FHCM.
Les résultats de cette première analyse seront publiés en novembre et la fédération se dit prête « à partager cet instrument avec les Fashion Weeks qui le souhaitent ». L’objectif est d’amener tous les participants à la Semaine de la mode de s’inscrire dans une démarche d’amélioration, en diminuant leur impact à chaque saison. A partir de 2022 sera pris en compte aussi l’impact économique des défilés.
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