Les conclusions se fondent sur l’analyse de 47 produits achetés par Greenpeace sur les sites Web de Shein en Europe et dans une boutique éphémère à Munich. Ces produits ont ensuite été envoyés au laboratoire indépendant Bremen Environmental Institute en Allemagne pour y subir une analyse chimique. Ces articles comprenaient des chaussures et un ensemble de vêtements pour adultes et enfants.
Sept des articles contenaient des produits chimiques dangereux tels que des phtalates et du formaldéhyde à des niveaux dépassant les limites européennes, tandis que 15 contenaient suffisamment de substances pour susciter des inquiétudes, selon le rapport. Au moins un produit chimique dangereux a été trouvé dans tous les produits testés, sauf deux, mais à des concentrations plus faibles, selon le rapport.
Les niveaux illégaux de produits chimiques dangereux dans les produits en vente en Europe ont des implications potentielles pour les consommateurs, mais soulèvent également des questions sur l’exposition des travailleurs dans la chaîne d’approvisionnement de la marque de mode ultra-rapide, a déclaré Greenpeace.
Shein a déclaré qu’elle travaille avec des agences de test tierces pour s’assurer que ses fournisseurs respectent les listes et les normes de contrôle des produits chimiques, qui sont alignées sur les réglementations européennes et américaines. L’entreprise a déclaré qu’elle allait enquêter sur les allégations de Greenpeace et qu’elle avait retiré les produits mentionnés dans l’enquête, sur la base des informations publiées sur les médias sociaux du groupe de défense.