Eileen Fisher Foundation, la branche philanthropique de la créatrice, lance un plan d’action mettant en avant des stratégies, des ressources et des solutions pour remanier les chaînes d’approvisionnement de l’industrie textile.
Le rapport de 130 pages, intitulé « Hey, Fashion ! » et réalisé en partenariat avec cabinet Pentatonic, a évalué plus de 200 marques, du luxe à la fast fashion – dont Burberry, Chanel, Gucci, Louis Vuitton et Nike – pour comprendre les impacts de l’industrie et proposer des solutions.
Étant donné qu’en moyenne 96 % des émissions proviennent des opérations de la chaîne d’approvisionnement, le rapport formule huit recommandations clés : développer les infrastructures de collecte et de tri ; investir dans le recyclage ; réduire la production et la consommation ; renforcer la collaboration intersectorielle ; concevoir des produits durables et recyclables ; promouvoir les normes du secteur ; renoncer aux combustibles fossiles ; et modifier les critères de réussite en passant de la comptabilité financière à la comptabilité « triple bilan », qui inclut la santé des communautés et des écosystèmes. « Nous voulons des citoyens informés et donc une partie du travail ici est de sensibiliser tout le monde jusqu’au consommateur final sur la consommation, l’industrie, quelles marques font mieux et font des efforts », dit Fisher. « Les PDG sont responsables des résultats financiers, mais ils sont aussi responsables des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. »
Le rapport met en évidence les domaines négligés dans la chaîne d’approvisionnement et fournit des moyens informatifs aux marques pour rendre leur chaîne d’approvisionnement circulaire. Il explore les infrastructures, les réglementations et les financements nécessaires pour influer sur le volume de déchets textiles produits et met en lumière les initiatives et les entreprises durables dans chaque domaine de la chaîne d’approvisionnement pour permettre aux marques d’y parvenir. Parmi les exemples, citons les recycleurs et trieurs de textiles tels que Takataka Solutions, la plus grande entreprise de gestion et de recyclage des déchets au Kenya, et l’entreprise suédoise Siptex, une installation de déchets textiles à grande échelle avec une capacité de traitement de 24 000 tonnes par an.
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