Des signatures auxquelles s’ajoutent celles de Agrizone, Boulanger, E.Leclerc, Electro Dépôt, Fleurance Nature, FM Logistic, Kadolis, Leroy Merlin, Manutan, Quel Bon Plan, Sédagyl, Tikamoon, Topaz, et Vitrine Magique. Ceux-ci rejoignent les quatorze premières signatures, parmi lesquelles Ebay, La Redoute, Millet Mountain group, Rakuten France, Sarenza, Showroomprivé, Sos Accessoire et Veepee.
La charte repose sur dix engagements structurants en trois axes principaux. A commencer par la sensibilisation et information du consommateur quant à l’impact environnemental de la livraison d’un produit, et la proposition de modes alternatifs et durables à la livraison express. L’engagement porte aussi sur la réduction et le réemploi des emballages, ainsi que le recours à des emballages de tailles adaptées en matériaux recyclés, recyclables ou réutilisables.
« L’engagement en faveur de réduction de l’impact environnemental est une attente forte de la part des Français, à laquelle les entreprises de e-commerce se doivent de répondre », pour le délégué général de la Fevad, Marc Lolivier. « C’est dans cet esprit qu’est née cette Charte, fondée sur une démarche de progrès, de dialogue et de responsabilisation des acteurs. (…) Cet élan témoigne de la mobilisation des acteurs pour un e-commerce plus durable et responsable et nous invitons tous les acteurs à s’engager dans cette voie d’avenir ! »
Le commerce en ligne français a connu en 2021 une croissance de 15,1%, à 129 milliards d’euros de chiffre d’affaires, faisant suite à la hausse de 8,5% constatée un an plus tôt. Le secteur de la vente en ligne de mode a lui progressé de 6% sur l’exercice, portant à +22% sa croissance par rapport à l’exercice 2019.
La Charte d’Engagement s’est construite sur la base d’un rapport ministériel dévoilé en mars 2021, qui préconisait notamment la mise en place d’un label pour l’e-commerce responsable. La charte a au final vu le jour dans un contexte où l’e-commerce était critiqué pour ses bons chiffres générés durant la crise sanitaire, là où le commerce physique a pâti des restrictions sanitaires. Le projet de Loi Climat fut même l’occasion pour les sénateurs de tenter d’encadrer les créations d’entrepôts dédiés à la vente en ligne, sur la base de la lutte contre l’artificialisation des sols. Projet qui n’a pas abouti.