« Toutes ces questions sont liées », déclare Aja Barber, consultante et avocate en matière de durabilité. « Si les humains où vous fabriquez n’ont pas d’eau potable, alors peu importe si vous utilisez moins d’eau dans votre fabrication ». Les pays où la majorité des vêtements sont fabriqués – ainsi que ceux où une grande partie d’entre eux finissent en fin de vie – sont parmi les plus vulnérables au changement climatique, et beaucoup d’entre eux sont aux prises avec des approvisionnements en eau contaminés ou insuffisants et d’autres maux environnementaux. Depuis le début de la pandémie, un certain nombre de marques se disant solidaires de la communauté noire ont laissé des millions de dollars de dettes à leurs fournisseurs au Bangladesh et au Cambodge, qui sont incapables de payer leurs employés, en majorité des femmes de couleur. Dans les pays riches, ce sont les communautés de couleur qui ont tendance à vivre dans les zones les plus polluées – notamment les milliers de travailleurs de l’habillement qui fabriquent des vêtements à Los Angeles. « Si vous avez des problèmes dans votre chaîne d’approvisionnement, si vous ne pouvez pas garantir que vos travailleurs sont bien traités, alors quelles vies comptent ? a demandé Barber, en référence à la campagne « Black Lives Matter ». A lire ici