Amazon veut devenir une destination pour les consommateurs conscients. Cette semaine, elle commencera à apposer sur son site web américain un sablier ailé pour indiquer que les produits sont plus respectueux de l’environnement.
Dans le monde de la mode, des détaillants tels que Net-a-Porter, Farfetch et les Galeries Lafayette mettent déjà en avant les produits et les marques qui répondent à certains critères éthiques ou environnementaux. Selfridges et Zalando sont allés plus loin en s’engageant à ne plus stocker de produits s’ils ne répondent pas aux normes minimales des détaillants dans les années à venir.
Tous deux tirent parti de la demande croissante des consommateurs pour des produits durables. Dans une enquête menée en avril par McKinsey auprès des consommateurs européens, plus de 60 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles considéraient la manière dont les marques promeuvent la durabilité comme un facteur de décision d’achat. Aujourd’hui, le plus grand détaillant en ligne du monde – et l’un des plus grands vendeurs de vêtements – se joint à la lutte.
« Beaucoup de détaillants considèrent le développement durable comme un avantage concurrentiel qui les aide à attirer de nouveaux consommateurs, à renforcer l’engagement et la fidélité », a déclaré Elisa Niemtzow, vice-présidente de l’association de conseil BSR. « Cela nous fait du bien ; on se sent mieux en achetant quelque chose quand on a plus d’informations sur la façon dont il a été fabriqué ».
Pour bénéficier du nouveau label « Climate Pledge Friendly » d’Amazon, les produits devront avoir obtenu au moins une des dix-neuf certifications garantissant que l’article a un impact environnemental réduit. L’entreprise a passé en revue des centaines d’accréditations de durabilité pour s’assurer que ses normes de sélection étaient solides.