Voyage dans un futur pas si lointain…
Aux chaînes d’approvisionnement se substitueront les blockchains. Les frénétiques semaines de la mode pourraient de plus en plus laisser place à des défilés de mode virtuels. Les voyages d’affaires pour les salons et les sommets pourraient devenir moins nécessaires, ce qui permettrait d’économiser sur les vols et leurs coûteuses émissions. En outre, les NFT pourraient valider le cycle de vie d’un vêtement physique (bonjour la circularité) et générer de la valeur via des programmes d’éducation au climat ou de dons (comme celui du label Polite Worldwide, basé à Los Angeles). Sans parler de la, non négligeable, réduction de la production physique.
Malgré le potentiel, il n’y a pas encore de guide tout fait sur la façon dont les marques peuvent naviguer dans le métavers de manière durable et sur ce que cela signifie dans la vie réelle. Il existe cependant quelques questions générales à prendre en compte pour être plus éthique, durable et transparent en ligne.
Le métavers et la circularité
Rachel Kibbe, experte en économie circulaire et fondatrice de Circular Services Group et de la start-up Kept Sku, spécialisée dans les solutions de gestion des stocks, pense que la mode est, pour la première fois, en train de se tourner vers l’avenir. Ce qui pourrait, selon elle, accélérer radicalement les progrès en matière de durabilité.
Rachel résume le potentiel du métaverse pour la mode comme étant « une forme plus singulière et sûre du vêtement » à condition que les vêtements physiques génèrent une valeur numérique et que la valeur numérique engendre des actions physiques telles que la réutilisation ou la revente.
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