Rappelons qu’à horizon 2050, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone, tout comme les entreprises signataires du Fashion Pact. L’étude, réalisée en partenariat avec GreenFlex, rappelle les cadres juridiques, propose des actions concrètes à mener, évoque le nom de prestataires et partage des expériences d’enseignes.
Il est essentiel, pour le délégué général de l’Alliance du commerce, Yohann Petiot, que la pandémie de Covid-19 n’ait pas « pour effet d’interrompre la transformation de notre filière. Ainsi, en complément des mesures de soutien prises lors de la crise, il est primordial que l’État accompagne l’investissement des entreprises dans le cadre du plan de relance ».
L’objectif de l’étude est aussi de prouver que « les progrès techniques permettent de réduire aussi bien l’impact environnemental des points de vente que les coûts d’exploitation », ajoute Guillaume Simonin, directeur des affaires économiques et juridiques de l’Alliance du commerce. En ce sens, les délais moyens de retour sur investissement sont systématiquement mentionnés pour chaque solution proposée.
Ce guide intitulé « Décarbonons le commerce de la mode » ne traite que des opérations sur lesquelles les entreprises ont directement la main, c’est-à-dire de la sortie de l’usine à la gestion des invendus. Il se découpe en quatre thèmes: d’abord la gestion de l’énergie dans les entrepôts et en magasins, puis l’approvisionnement/logistique, ensuite les emballages et le conditionnement, et enfin le merchandising et la publicité sur le lieu de vente. Pour identifier les leviers de réduction de leurs émissions, les marques sont d’abord invitées à réaliser un bilan carbone.
Guide « Décarbonons le commerce de la mode »