En 2019, le marché mondial des vêtements d’occasion était évalué à 28 milliards de dollars, selon Statista. Il devrait s’envoler pour atteindre 64 milliards de dollars d’ici 2024.
Plus de la moitié des consommateurs (55 %) ont déjà acheté des vêtements d’occasion, selon l’étude de durabilité mondiale 2020 de Cotton Council International (CCI) et Cotton Incorporated (juin 2020). Pour la plupart de ceux qui achètent des vêtements d’occasion (82 %), ils constituent moins de la moitié de leur garde-robe.
Mais parmi les 45 % d’acheteurs qui déclarent ne pas avoir encore acheté de vêtements de seconde main, un tiers (31 %) dit avoir l’intention de le faire.
Les acheteurs déclarent que leur principale raison d’acheter des vêtements d’occasion est d’économiser de l’argent (76 %), selon l’étude Global Durability Study. Un tiers (35 %) disent qu’ils aiment l’expérience d’achat, 33 % disent que c’est plus durable/écologique, 32 % disent qu’ils aiment essayer de nouveaux styles ou marques, 27 % disent que c’est plus pratique et 24 % disent que c’est pour des vêtements de meilleure qualité.
Donner une nouvelle vie à un vêtement d’occasion est logique si l’on considère que l’Américain moyen ne porte que 20 % de sa garde-robe, selon California Closets. Cependant, les articles non portés ne restent pas dans le placard à perpétuité. Les Américains jettent des tonnes de vêtements. L’Agence de protection de l’environnement (EPA) estime que 17 millions de tonnes de déchets textiles ont été générées en 2018. Sur ce total, 11,3 millions de tonnes ont été mises en décharge. C’est une augmentation substantielle par rapport à 2015, où les Américains ont généré 16 millions de tonnes de déchets textiles et où 10,5 millions de tonnes ont été mises en décharge.
C’est pourquoi les possibilités de revente sont considérées comme une alternative durable. Selon l’étude U.S. Consumer Tracker de Coresight Research, les acheteurs sont devenus plus attentifs à la durabilité à la suite de la crise du Covid-19 : Quelque 29 % des personnes interrogées ont déclaré que la pandémie avait fait de la durabilité environnementale un facteur plus important dans leurs choix d’achat, ce qui indique des opportunités de demande pour le marché de la revente dans un avenir proche.
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